Premièrement saviez-vous que l’on retrouve au Québec plusieurs espèces
qui ne viennent pas de chez nous ? Savez-vous que la coccinelle asiatique,
l’agrile du frêne, l’étourneau sansonnet, la moule zébrée et le gobie à tache
noire ne proviennent pas d'ici mais d’autre pays parfois très
éloigné (France, Allemagne, Chine) ?
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Originaire de l’Ohio, l’écrevisse à taches rouges est une espèce vorace qui a entraîné la disparition de certaines plantes dans les lacs qu’elle a envahis, ©Doug Watkinson, ministère des Pêches et des Océans de l’Ontario |
Les espèces exotiques envahissantes (EEE) comme plusieurs les appellent peuvent être sous forme d’espèce aquatique, mammifère ou végétale. Le
problème avec ces espèces s’est qu’elles sont souvent
néfastes sur notre biodiversité, notre économie, notre santé et nos emplois.
Mais alors, d’où
proviennent tels ? Pourquoi sont tels arrivées ici, au Québec et pourquoi
dit-on qu’elles sont envahissantes ?
Il existe une cause principale à leur
invasion.
Cette cause
demeure sans aucun doute l’homme lui même. Alors qu’il voyage d’un bout à
l’autre de la terre, l’humain rapporte avec lui parfois beaucoup plus que de
simple souvenir de voyage ! La mondialisation et la multiplication des
échanges commerciaux avec l’étranger à elle aussi grandement favoriser leur
apparition dans nos belles rivières et beaux paysages Québécois.
Prenons comme exemple, la moule zébrée, une
espèce invasive aquatique très préoccupante au Québec. Celle-ci provient
d’Europe, plus précisément de la région ponto-caspienne. Sa présence fût
remarquée en Amérique du Nord en 1986. Bien que la moule puisse elle même se
déplacer via les courants d’eaux, l’apparition de la moule zébrée en Amérique
et causé par l’humain. Les larves sont invisibles à l’œil nu, elles peuvent
facilement se trouver dans l’eau des viviers, dans les seaux de poissons
appâts, dans l’eau qui reste dans la cale du bateau et dans le système de
refroidissement des moteurs. Elles peuvent donc être transportées
clandestinement par les navires, les plaisanciers et les pêcheurs d’un plan
d’eau à l’autre. D’ailleurs, on croit que l’espèce est arrivée dans les eaux
des Grands Lacs lors des opérations de vidange des eaux de lest des
transocéaniques dans le lac Sainte-Claire. Les jeunes moules et les moules
adultes peuvent aussi être propagées d’un plan d’eau à l’autre en se fixant sur
les embarcations, les remorques à bateaux ou sur tout autre véhicule ou objet
immergé, et même, sur les pattes ou les plumes des oiseaux.
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Les moules zébrées attachées à un bivalve indigène peuvent compromettre sa survie. ©André Martel, Musée canadien de la nature. |
Ainsi, on voit très bien que l’homme est la
cause première de leur envahissement.
Il y a de cela plusieurs années, les espèces
envahissantes étaient beaucoup moins nombreuse dut au fait que les gens voyageaient moins donc rapportaient moins de ‘’cadeau indésirable’’ dans leur baguage. La mondialisation, comme
mentionner plus haut fut un point tournant dans leurs apparitions. Les gens ne
réfléchissent pas avant de mettre quoi que se soit dans leur valise. Le problème
s’est qu’une fois arriver au Québec il perde le contrôle et l’espèce prend
rapidement de l’expansion, elle s’adapte et se modifie pour réussir à
passer au travers de notre climat (4 saisons).
Liste rapide des causes physiques non
intentionnelle pour plusieurs espèces.
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Transport maritme transocéanique
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Transport maritime (État-Unis , Québec)
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Introduits volontairement durant une certaine
période
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Dépassés par la taille et l’appétit vorace de leur
animal de compagnie, relâchent des spécimens encore vivants dans les milieux
naturels
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Se seraient échappés de leur enclos ou bassin
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Avec l’aide de d’autre espèces
Ces espèces venu nous envahir apporte avec
elles plusieurs problèmes et cause de graves impacts sur plusieurs aspects de
notre vie. Alors garder l’œil ouvert la prochaine fois que vous irez en voyage
et laisser vos charmants petits
amis dans leur biodiversité ;) !!
Source: http://www.mrnf.gouv.qc.ca/faune/especes/envahissantes/